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La résidence Tiers Temps Reims dans la presse

Publiée le 26/05/2022

On parle de nous dans la presse...Notre partenariat avec l'association "A vélo sans âge" a intéressé "Le Parisien"

Voici l'article: 

A Reims, des balades pour personnes âgées en triporteur

Une antenne de l’association « A vélo sans âge » vient d’être lancée à Reims (Marne). L’objectif est de proposer des promenades en triporteur à des personnes âgées. L’occasion pour elles de retrouver une mobilité et le plaisir de la bicyclette sans effort. Les premiers résidents d’une maison de retraite de Reims ont testé et validé la formule.

Monique et Thérèse, résidentes d'une maison de retraite Rémoise, ont pu profiter d'une balade en triporteur grâce à l'antenne Rémoise de l'association A Vélo Sans Age. Pour l'instant l'antenne lancée par Laurence Bottin dispose d'un triporteur mais espère se développer et recherche activement de nouveaux pilotes-bénévoles. 

« Vous allez faire un petit tour, vous me raconterez ? C’est sympa, vous allez profiter d’une belle balade en ville », se réjouit Christine Danjon, directrice de la maison de retraite Tiers-Temps à Reims. Ceintures de sécurité crochetées, capote abaissée pour éviter d’avoir le vent dans les oreilles. Thérèse et Monique entament leur premier voyage en triporteur. Elles sont aujourd’hui transportées par Laurence Bottin, qui gère l’antenne Rémoise de l’association A Vélo sans âge.

À l’arrière, c’est elle qui pédale, sur le vélo électrique rattaché à la carriole. « On a choisi d’aller à 6 km/h maximum, car il faut que ça reste un voyage confortable pour les personnes à bord. Si on accélère, on sent le vent et les secousses sous le pavé ou sur la route. » Aujourd’hui, c’est la découverte des nouvelles Promenades qui est au programme. Thérèse et Monique sont bien installées à bord de l’engin. Sous leur pied, une petite trappe permet d’attraper une couverture en cas de rafraîchissement. Alisson, l’animatrice de leur résidence a enfourché son vélo pour l’occasion. « C’est bien d’avoir un repère, un visage familier. Je les connais bien et à la moindre petite angoisse je peux intervenir ».

« C’est une ouverture sur l’extérieur » Pour Laurence Bottin, c’est un projet longuement mûri qui aboutit enfin : « Ça a débuté pendant le confinement, je me suis demandé ce que je pouvais faire pour les personnes seules ou qui ne peuvent plus sortir. À bord du triporteur, elles ne sont plus coupées de la société, c’est une ouverture sur l’extérieur. »

Ce n’est pas Thérèse qui dira le contraire. Pour la première fois depuis des mois, elle a bien voulu laisser sa canne à la résidence pour monter à bord. Assise devant le bassin des brumes, elle apprécie le bruit et l’agitation de la ville. Et sa voisine commente avec entrain : « On découvre autre chose que quand on marche. On est bien installé et c’est beaucoup moins fatigant qu’à pied. Et puis on voit les choses sous un autre angle, ça ne fait pas le même effet ».